Articles de presse

NOS STARS DE DEMAIN

Les Dix Révélations Classique 2021 par Le Figaro

“Juste un hommage superbe au pays qui a vu naitre les deux artistes. Le timbre est lumineux, la diction parfaite, la musicalité impressionnante et l’ensemble audacieux.
Le timbre tout à la fois juvénile et déjà très corsé de Kaëlig Boché fait merveille tout comme le piano précis et virtuose de Jeanne Vallée.
Pour proposer un récital piano aussi bien construit qu’interprété, il faut déjà réunir plusieurs qualités : une grande connaissance musicale pour choisir des mélodies et « songs » en deux langues mais trois parties, chacune faisant sens et référence, une technique à toute épreuve puisqu’il s’agit de se servir de sa voix d’opéra tout en la pliant à une atmosphère censément plus intime mais qui peut tout autant devenir quasi héroïque ou profondément lyrique, et déjà une expérience de l’exercice, chaque « chant » formant un tout petit tout et croquant une historiette poétique et musicale.”
Kaëlig Boché séduit d’emblée par une musicalité affirmée, sa sensibilité et le soin apporté à l’expression du sentiment juste. La voix claire de timbre se projette avec facilité, souple et teintée d’une sensualité qui anime le propos. La Mauvaise Prière sur un texte tourmenté voire désespéré de René Chalupt révèle le talent puissamment dramatique du compositeur. Cette chanson marine appartenait au répertoire réaliste, avec les fameux Goélands, de la Tragédienne de la chanson des années 1920/30, Maryse Damia. Kaëlig Boché en livre une lecture rageuse, tempétueuse, qui donne le frisson et soulève la salle d’enthousiasme. Le jeune ténor qui entame une fructueuse carrière s’affirme comme un musicien passionné, mais aussi comme un chercheur et musicologue désireux de faire découvrir la musique de sa région d’origine au plus grand nombre.”

Kaëlig Boché y privilégie un ton élégiaque, une douceur séduisante, révélant à côté de pages célébrissimes comme L’Énamourée de Reynaldo Hahn les plus rares compositions de Déodat de Séverac. À côté des textes d’Apollinaire, dont la mise en musique annonce déjà le prologue des contemporaines Mamelles du Tirésias, l’extrait de Tel jour, telle nuit met en avant la poésie d’Éluard sans sortir de ce climat général apaisé. De manière assez originale pour un chanteur français, Kaelig Boché se tourne ensuite vers le répertoire britannique d’où proviennent deux songs de Roger Quilter datant de 1903-1905, et deux autres d’Ivor Gurney, dont une évocation poignante de la Première Guerre mondiale (« In Flanders »).”

« J’ai rencontré le jeune ténor Kaëlig Boché, dont le prénom trahit si harmonieusement les origines bretonnes, en décembre 2020. Une belle voix, un style et du caractère, autant de qualités qui devraient lui permettre une vraie belle carrière. »
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« Il fait aussi la lumière sur une jeune génération de chanteurs français qui, en dépit de leur âge, témoignent d’une imprégnation naturelle de ce répertoire trop longtemps négligé par nos chanteurs d’opéra : bluffante d’intelligence du texte, comme des phrasés.
Dès la mélodie d’ouverture, on est ainsi saisi par la diction parfaite et la luminosité du timbre du ténor Kaëlig Boché. La révélation classique de l’Adami 2017 fait preuve dans l’
Élégie de Massenet sur des vers de Louis Gallet d’une expressivité toute en intériorité et en noblesse, que sublime encore davantage son dialogue avec le violoncelle de Raphaël Jouan. Même bonheur de retrouver la voix large et théâtrale, mais pour autant jamais hors sujet, de la jeune Marie-Laure Garnier. En particulier dans cette somptueuse Captive de Berlioz inspirée d’Hugo, véritable antichambre des Nuits d’été. »

« L’album commence d’ailleurs avec « Elégie » de Massenet sur un texte de Louis Gallet. On s’étonnera de ce choix, mais on sera du moins heureuse d’entendre un jeune ténor encore peu connu du public, Kaëlig Boché, défendre cette pièce. Timbre lumineux, excellente diction, voix homogène – y compris dans les grands intervalles –, le ténor fait preuve d’une grande élégance dans un répertoire qui lui convient remarquablement. Voilà un mélodiste à suivre de près. »

« Parmi les plus petits rôles, on admire la délicatesse de nuances dont font preuve dans le trio des Africains Kaëlig Boché et Benoît-Joseph Meier »

« Les seconds rôles tirent quant à eux bien mieux leur épingle du jeu. Le Riccardo de Kaëlig Boché a fière allure, le baryton-basse Matthew Buswell interprète Jago avec panache et Margot Genet, en Giovanna, complète avec talent le plateau vocal avec une belle voix cristalline. »

« Le ténor Kaëlig Boché, Révélation 2017 de l’Adami, remarqué dans de petits rôles ici et là, prête de mâles accents et la fraîcheur d’un aigu sans faille à ces mélodies au profil imprévisible, mais sait aussi les aborder avec toute la délicatesse, toute la poésie ou tout l’humour nécessaires, selon les différent climats que sait créer Cartan.

Avec ce disque, Hortus prouve à son tour qu’il est encore possible de découvrir des pépites ignorées, pour peu que l’on veuille bien se donner le mal de les rechercher là où elles se cachent. »

« Beth Moxon confère aussi une fantaisie bienvenue à la Bergère, dans un duo savoureux avec le ténor Kaëlig Boché. Ce dernier offre également au Petit vieillard (Arithmétique) et à la Rainette une présence pleine d’humour et une voix plutôt sonore, parée de jolis reflets. »

« Aucun second rôle ne démérite, tant s’en faut. Frasquita (Norma Nahoun) et Mercédès (Yete Queyroz) s’entendent à merveille avec Carmen, et le Dancaïre de Kaëlig Boché, le surprenant Remendado d’Engherrand de Hys, Sévag Tachdjian et Aimery Lefèvre (Zuniga et Moralès) forment une superbe équipe. Les ensembles sont un pur régal : le quintette, le trio des cartes, à eux seuls méritaient le déplacement. »

« Kaëlig Boché se distingue par une belle émission et par un timbre clair et solaire. »

« Kaëlig Boché, révélation 2017 de l’Adami, nous vaut un adagio « Ach , was hätten wir empfunden » de toute beauté, aux accents mozartiens, avec de solides graves et des aigus clairs. »

« Le trio vocal constitué de jeunes chanteurs à l’orée d’une carrière prometteuse fait preuve d’un engagement constant : aux très belles interventions du ténor Kaëlig Boché, David à l’intonation parfaite, voisinent celles non moins ardentes de la soprano Laura Holm et de la mezzo Fiona McGown. »

« Mardi dernier l’ONPL, sous la baguette de Pascal Rophé, était particulièrement bien entouré. Côté voix féminines, la soprano Laura Holm et la mezzo-soprano Fiona McGown ont su conquérir le public angevin par leur voix toujours justes et sensibles. Elles étaient épaulées du ténor Kaëlig Boché, dont la voix pleine de grâce se prête à merveille aux chants religieux. »

« Le Second Prix revient au jeune ténor français Kaëlig Boché, qui émeut tour à tour dans l’air de Pylade “Unis dès la plus tendre enfance” tiré d’Iphigénie en Tauride de Gluck, puis dans le sublime “Kuda, Kuda” extrait d’Eugène Onéguine de Tchaïkovski. Avouons au lecteur que nous lui aurions, à titre personnel, délivré le Grand Prix, tant son timbre est beau et son art de la demi-teinte déjà accompli. »

« Le ténor français Kaëlig Boché a profondément ému l’auditoire — stabilité vocale qui n’exclut pas de riches couleurs dans les intonations — par son « Куда куда… », le grand air de Lenski au second tableau de l’acte II de Eugène Onéguine de P. I. Tchaïkovski. »

« Cependant, notre coup de cœur s’est porté pour les deux autres artistes lyriques de la soirée, dont les prénoms résonnent déjà dans nos têtes et dans nos cœurs. La mezzo-soprano Ambroisine Bré […] dessine une clarté ténébreuse dans l’Orphée de Gluck, très poignant, montrant une tessiture mature et étendue. Il en fut de même avec l’exceptionnel ténor Kaëlig Boché, magnifique Pylade dans l’Iphigénie en Tauride de Gluck. D’abord agressif puis radoucit comme un bonbon devenu tendre sous l’effet de la chaleur, il a montré une facette nostalgique et reconnaissante du héros. Attendrissant et résigné, ce fut magnifique. Dans le répertoire de Britten, il a su se transcender et être encore plus à l’aise. Intense, grave et habitée, sa puissance vocale a fait l’unanimité. »

« Issu de la Maîtrise de Rennes, formé au CNSMDP, Kaëlig Boché est un ténor à suivre de près. Outre un instrument riche, étonnamment souple, sans aucune acidité ni dureté dans l’aigu, il témoigne d’une élégance naturelle et stylée dans l’air « Unis depuis la plus tendre enfance » (Iphigénie en Tauride/Gluck). Quant au tempérament théâtral du jeune artiste, la facilité avec laquelle il prend possession de l’Inkslinger’s Song du Paul Bunyan de Britten en dit long à ce propos. »

« Kaëlig Boché et Andoni Etcharren (Frères Massée et Bernard) sont tout aussi vaillants, alliant fraîcheur du timbre et clarté de l’élocution. »